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lundi 9 février 2009

témoignage

Toujours dans le ménage de mes fichiers collectés, voici le témoignage d'une femme vivant avec un joueur compulsif. Je l'avais gardé car je voyais un parallèle entre elle et mon histoire strasbourgeoise...

"Cela fait trois ans que je partage la vie d'un joueur compulsif, habile manipulateur... Pour cacher son problème et continuer à pratiquer son addiction régulièrement en toute discrétion, mon ami a longtemps rejeté la responsabilité sur moi. Il me dévalorisait, me culpabilisant dès qu'il était en période de crise et que la tentation devenait trop imposante. Longtemps, je me suis sentie responsable et je faisais tout pour essayer de me racheter. Quand il avait des crises, j'étais persuadée que c'était mon comportement qui le conduisait à jouer (des sommes très importantes). Cela m'a conduit à l'isolement complet (famille, amis), à une consommation plus importante d'alcool, de tabac, et à une déprime relativement importante. Mon travail m'a toujours permis de garder le contact avec l'extérieur et, aujourd'hui, je dis heureusement... Quoi qu'il en soit, mes crises de colère envers mon ami n'ont conduit qu'à renforcer le malaise. Aussi, j'ai préféré jouer la carte de la communication et surtout, j'ai décidé de ne plus me sentir responsable. Récemment, il a eu une "rechute" et je l'ai laissé toucher le fond pour pouvoir ensuite lui affirmer clairement que je ne me sentais plus coupable et que son problème devait être pris en charge par un médecin spécialisé (il a pris rendez-vous chez un psychiatre)... Le sentiment de culpabilité est très destructeur. Le fait d'avoir un déclic (grâce à mes nombreuses lectures sur le sujet) m'a complètement libérée de ma culpabilité non-justifiée. J'ai repris confiance en moi très rapidement après avoir compris le mécanisme de culpabilisation de l'autre... Jour après jour, je me retrouve et je suis capable de dissocier l'assistance à une personne malade et la demande d'une aide concrète. Ne me sentant plus coupable, j'arrive beaucoup mieux à communiquer et à imposer mon point de vue et mes souhaits à mon compagnon. Le chemin est difficile, mais je sais aujourd'hui que c'est lui qui a énormément besoin de soins et non pas moi..."

lundi 2 février 2009

dimanche 1 février 2009

scientologie

Journalist Harmon Leon lives the stories he writes about, so we ask him to get a life in interesting places and report back to Asylum headquarters.I venture to the San Francisco Scientology center, filled with stacks of various books and DVDs -- all which are for sale. For some reason the Scientology center is manned by 14-year-old girls. I don't have an explanation for this. One of the 14-year-old girls introduces me to the E-Meter -- a religious artifact devised by sci-fi writer and Scientology founder L. Ron Hubbard. "You hold the two electrodes, and your mental state is checked on the E-Meter," she tells me as she hooks me up. "Recall a traumatic experience." I think about puppies and rainbows. The 14-year old girl points to the E-Meter. "Look! You can see the traumatic experience registering here. Our courses can help eliminate the pain caused by that memory. Now think of a pleasant experience." I imagine a nuclear holocaust. "The E-Meter records how you are content with that thought," she responds. I'm handed a 200-question personality test. The questions include: "Would you use corporal punishment on a child, age 10, if it refused to obey you?"; "Do people enjoy your company?"; "Are you in favour of class distinction?"; "Are you a slow eater?"To those questions I make sure to answer, "yes" (except the one about people enjoying my company). The other 195 questions I answer at random. When finished, the 14-year old girl leads me into a large official-looking office. A Scientology woman -- an important one, I presume -- sits behind a desk with a large box of Kleenex. (Maybe they expect me to cry?) She looks over my test. "This is the lowest personality test I've ever seen!" My personality ranks in an unacceptable state. Apparently, I am an unstable, withdrawn, irresponsible and depressed. But on the flip side, I'm intensely aggressive. "This section of the graph determines that you had a very traumatic childhood experience. What was that traumatic childhood experience?" I proceed with an unconventional answer, "My mother ... "According to the woman, I'm still holding that emotional baggage with me. "Also ... I was never allowed to watch television!" I make a sad face. She tells me they have courses which can help me deal with my childhood traumas and depression. Her eye contact becomes intense. "We can sign you up right now for the Introductory Class. The cost is $75. We accept cash or checks." She figures this unstable, aggressive guy will change his mind if she doesn't make the immediate hard sell. I pull out my wallet, put it back, then reassure I'll be back at nine o'clock tomorrow with my checkbook. She says to be sure to set aside time for studying. I'm pretty sure "studying" involves buying a lot of books.